1. |
Autour
04:28
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Je suis venu te dire que je ne changerai pas
Mais si tu veux t’étendre dans mes travers
Il reste un peu de vieille lumière
Autour
Je suis venu t’offrir mes plus plates exploits
Prailler mon silence de belle manière
J’ai mis le feu à la rivière
Et autour
Je suis venu finir ce qui achevait déjà
Vider mes collets, ramasser mes pièges
Mais je te laisse la vieille lumière
Autour
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2. |
La peur de perdre
04:01
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Le soleil s’est viré contre nous
Et le vent attaque nos têtes basses
Mon amie, annonce ton retour
Que la peur de perdre nous passe
Reste
Reste
Reste encore
J’entends bouger la glace autour
Les émeutes au fond de nos gorges
Mon amie, annonce ton retour
Que la peur de perdre nous passe
Et je vois revenir des idées mortes
Je m’arrête et je bâille au milieu de mon époque
Le soleil s’est viré contre nous
Et l’ennemi vise nos têtes basses
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3. |
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Bonjour murs
Bonjour chaise
Bonjour saison de malaises
Qui s’achève
Bonjour fête
Bonjour bruit
Et bonjour meilleurs amis
Je vous aime
J’arrive à pleine lenteur
Il fait noir de bonne heure
Bonjour homme
Qui se lève
Et qui se lève encore
Et encore
Et encore
Une autre fois
Bonjour neige
Bonjour fruit
Bonjour femme dans ma vie
Qui m’apaise
Garde-moi loin de la peur
Il fait noir de bonne heure
Quand l’hiver nous travaille au noir
Quand le froid nous vandalise
Tu dis : « Callons malade
Pour le restant de nos vies ».
Bonjour haine
Bonjour vent
Bonjour par applaudissements
Qui est libre ?
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4. |
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5. |
Hu-hum
04:44
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Maintenant que le feu est brisé
Que les oiseaux nous mangent la tête
Lentement
Il faut devenir
J’étais champ de bataille
Tu es puits de lumière
Je suis moitié montagne
Et beaucoup de poussière
Tu dis : « Cherche le bien
Et trouve le bien.
Cherche la fin de ton hiver
Et trouve-moi sur ton chemin ».
Si mes clous de charpente
Si mes boutures de colère
Si plus rien ne dépasse
C’est peut-être qu’ils nous ont eus
Maintenant que le feu est brisé
Que les oiseaux nous mangent la tête
Lentement
Nous pouvons devenir
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6. |
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Le vent garde son calme
La nuit nous traîne par les cheveux
Et demain ne sait pas encore
Que nous arrivons
Ils ramassent la poussière
Nos cœurs de Frère André
Et nos béquilles
Font du très bon bois d’allumage
Ce n’est pas mon corps qui penche, c’est la maison
Mais Audrey est plus forte que les camions
J’arrive la bouche pleine
D’excuses mâchées longtemps
Je sais comment me plaindre
Ils ont fouillé son coffre de chair
Aux douanes de la mort
Et n’ont trouvé
Que sa cargaison de courage
Le temps nous égratigne de toute façon
Mais Audrey est plus forte que les camions
Le plan reste le même
Sucer la vie jusqu’à jouissance
Et laisser la bête en nous
Faire son territoire
Vidons de sa monnaie
La fontaine de Jouvence
Et nous vivrons vieux
Sur les vœux
De tout le monde
Audrey est plus forte que les camions
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7. |
Les gloires du matin
04:51
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Je me suis réveillé
Au milieu de tout ça
Emmêlé
Au milieu de tout ça
Dans les gloires du matin
Dans les gloires du matin
Rien, rien, rien
Je ne demande rien
Rien, rien, rien
Je ne demande rien
Dans les gloires du matin
Dans les gloires du matin
Toute la lumière du monde
Toute la lumière du monde
Toute la lumière du monde qui se lève
Toute la lumière du monde qui fonce dans mon œil faible qui s’ouvre pour te voir
Rien, rien, rien
Je ne demande rien
Rien, rien, rien, rien
Je ne demande rien
Dans les gloires du matin
Dans les gloires du matin
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8. |
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Loup-garou sans pleine lune
Coureur sans son départ
Buveur sans son comptoir
Un soir de semaine
Oh oh
Le diable en quarantaine
Je viens à toi
Loup-garou sans pleine lune
Me reconnaîtras-tu ?
Je gagne à être perdu
De temps en temps
Oh oh
Sans camouflage lentement
Je viens à toi
Loup-garou sans pleine lune
J’ai failli te vouloir
Affamé par l’odeur
De ma mémoire
Oh oh
Attiré par ton territoire
Je viens à toi
Loup-garou sans pleine lune
J’ai tes bouts de miroirs
Redonne-moi ma peau
Et mes pouvoirs
Oh oh
Je hurle à voix basse
Sans me croire
Et je viens à toi
Loup-garou sans pleine lune
Coureur sans son départ
Buveur sans son comptoir
Un soir de semaine
Oh oh
Le diable en quarantaine
Je viens à toi
Loup-garou sans pleine lune
Me reconnaîtras-tu ?
Je gagne à être perdu
De temps en temps
Oh oh
Sans camouflage lentement
Je viens à toi
Loup-garou sans pleine lune
J’ai failli te vouloir
Affamé par l’odeur
De ma mémoire
Oh oh
Attiré par ton territoire
Je viens à toi
Loup-garou sans pleine lune
J’ai tes bouts de miroirs
Redonne-moi ma peau
Et mes pouvoirs
Oh oh
Je hurle à voix basse
Sans me croire
Et je viens à toi
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9. |
Nos corps (en ré bémol)
05:26
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Septembre nous gâte et demain
Est une autre vie
J’ai l’âge le plus laid
Je le couvre de ta douceur
Nos mains ne savent pas où elles vont
Mais elles foncent quand même
Elles foncent quand même
Dehors la ville doit être en feu
Les sirènes chialent en chœur
La beauté te sort par les yeux
Et fraye son chemin dans la noirceur
Nos lèvres ne savent pas ce qu’elles font
Mais elles le font quand même
Elles le font quand même
Et nous faisons confiance à nos corps
Et nous faisons confiance à nos corps
Et nous faisons confiance à la lumière
Et nous trahissons nos bonnes manières
Nos bonnes manières
Tranquilles
Tranquillement
Tranquilles
Très tranquillement
Nos ombres s’allongent
Nos silences se racontent
Et ce soir dans tes bras
C’est la paix dans le monde
Et nous faisons confiance à nos corps…
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